La IXème Légion Impériale
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Vendimus Valérius
Vendimus Valérius
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[Récit] La Lame Akaviroise Empty [Récit] La Lame Akaviroise

Lun 23 Oct - 16:31
La Lame Akaviroise


[Récit] La Lame Akaviroise 114724vendimuspluspetite

"Nous avons toujours une idée de ce qui nous attends. Dommage que ça ne soit jamais identique à ce que nous vivons."
"Vendimus" Gloria Valérius
Praetorian de la IIIème Cohorte, IXème Légion.
Semailles, 2E585


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« Ce mois de Semailles avait été plutôt confortable, alors que s'achevait lentement l'hiver pour laisser place au printemps. Le mois éprouvant de Clairciel reste derrière nous, et la nouvelle année semble enfin apporter quelques instants plus plaisant. Le souvenir du froid et des souffles en buées disparaissent au fur et à mesure que la chaleur revient. Et un peu de répit depuis que j'ai vu Sestius nous échappé m'est clairement profitable, d'autant que cela me restait en tête comme une plaie irritante qui ne cessait de me gratter l'intérieur de l'esprit. Ainsi qu'en sens propre, l'anxiété m'avait donner la mauvaise manie de me gratter le menton régulièrement, pendant que je réfléchissais aux potentiels conséquences de l’échappatoire de ce maudit faquin et de ses quelques séides serviles. Aussi tôt les festivités furent achevés en Orsinium après la fin des missions du Général gro-Torkan – Ce qui avait consisté en profiter de trois jours de calme, en buvant, mangeant, riant et nous ressourçant au mieux. Une sorte d'éclat de soleil dans une tempête, qu'aucun vétéran ne pouvait s'imaginer voir arriver en le laissant s'échapper. Surtout pas en me disant que la prochaine destination était un déploiement auprès de la VIIème Cohorte dans le nord de Cyrodiil. Mais allons, que pouvais-je bien attendre de pire que quelques temps dans la neige une nouvelle fois, un rhume, et des infusions manquant de goût ? Si j'avais cela sût ce qu'il s'y passerait, je pense que j'aurais chercher une raison pour rentrer à Forge-Gloire et me remettre sous une couverture chaude.

Le voyage fut long de deux semaines de route. Il fallait traverser bien des lieux pour parvenir au bout de la route, sans parler des formalités des passages contrôlés par l'Alliance, les vérifications, que je ne me souviens plus quand j'ai autant bailler en voyageant. Mais le résultat fut qu'après les longueurs passés à fouler le champs des sabots ou des bottes, nous commencions enfin à apercevoir les étendues de Cyrodiil. Les pauvres terres, qui méritent tant d'attention et d'ambitions pour sa prospérité, n'étant que des théâtres de la Guerre molle depuis que les bains de sang bien trop coûteux furent achevés partout dans la région, vers la Citée Impériale. Ce ne sont que quelques phrases pour rendre notre destination dramatique, en vérité, mon chemin me menait bien loin de tels conflits sanglants opposant des centaines contre des centaines. Le nord de Cyrodiil n'était pas exempt de tout conflit, au moins la neige n'était pas rougie par le sang, et la route fut loin des divers lieux de tourments provoqués depuis l’Éruption des âmes. C'est un petit campement installé dans un coin isolé à côté d'une forêt de pin, une sorte de poste de surveillance pour la VIIème Cohorte s'occupant d'assurer des relais de caravanes vers les forces principales de la IXème Légion. Mais encore une fois, ce n'était pas pour m'assurer des poutres et des planches, que j'étais venue ici.


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Ventrius Glorio Execturian, un fin colovien ayant un visage toujours espiègle. Il ne possédait pas de garde spécifique dans la Légion Impériale, en tant que Custos Impérial, se contentant de suivre les troupes en entraînant les légionnaires et conseillant officiers. Jadis, pendant le règne d'Aquilarios, et avant encore, j'avais été confié par mon Oncle à Ventrius après l'acquisition de ce surnom : « Vendimus », le titre d'honneur de l'ancien Centurion ayant été un héros pendant les potentats. Mais Execturian s'en moqua quand vint ma première passe d'arme face à lui, il n'eut besoin que de quelques secondes avant que je ne m'écrase au sol, plutôt sonnée par l'impact de ma tête contre la pierre de la grande citée. Sans cesse, les années suivantes, j'aurais à devoir lutter pour acquérir une expertise dans le maniement des lames. Ce n'était pas les méthodes des Légionnaires à frapper en pointe, boucliers côte à côte, un camarade à gauche et à droite. Il y avait plus de finesse dans ses méthodes, et une sorte de danse accompagnant ses pas. Le Custos n'était un Colovien se battant avec la fureur du combat, mais avec l'adresse et cette douceur dans les coups perçant, tranchant. L'héritage des styles de combats Akavirois, ses armes étaient d'étranges modèles mêlant l'épaisseur d'un glaive et la forme du Katana apporté par les Potentats. Tournant la tête vers moi, un sourire de dessinant le long de ses traits, mais plutôt qu'un bonjour, il tira sa lame.

Une sorte de rituel, entre lui et moi. Il n'était pas probable de se retrouver sans s'affronter, surtout depuis que j'ai mérité le titre il y à deux ans de cela, de « Championne de l'épée d'Haltevoie. » Autant dire que la nouvelle lui donna un étrange sentiment mêlant joie et amusement. Il faut dire qu'il avait toujours du mal à me considérer comme pouvant l'égalé, malgré mon âge qui n'était plus si jeune pour la plus part. Mais vis à vis de son expérience, il s'était tant de fois battu, pendant que j'étudiais à l'Université des Arcanes, ou ailleurs. La liste de mes faits d'armes ne s'arrêtent désormais plus à la petite patrouille isolée et à celle qui boit une infusion en regardant les tirs de catapultes contre un mur en pierre, ce qui me laissait toujours quelques cauchemars d'ailleurs, mais là n'est pas la question. Nos lames furent jointes, frappant l'une contre l'autre. L'ironie étant que je portais sa vieille lame, tandis que la sienne avait été prise parmi les moindres de son armurerie. S'entrechoquant en plusieurs frappes, je ne parvenais pas à contrebalancer ses coups pour trouver une ouverture. Profitant d'une meilleur force physique, il me faisait penser à ses adversaires plus fort, mais plus lent. J'osais frapper du pied contre son genou, avant de me lancer dans une manœuvre audacieuse. Mais stupide, contre lui, et ma lame qui aurait du arrêté devant sa gorge, le fit devant le vide. Mes jambes se dérobèrent suite à son croche-patte brusque, c'est moi qui eue une lame devant le visage. Et le goût amer de la défaite.

Son regard se fit semblable à ses autres mimiques habituelles, doux, mais cachant quelque chose au fond de ses prunelles. Sa main tendue ne fut pas là pour récupérer la mienne et me relevé, mais pour me reprendre la lame. Curieuse de son geste, je pris le temps de l'interroger sur la raison de ce mouvement, avant de devoir subir de nouveau l'intensité de ses yeux perçant, sans qu'il n'y ait une once de bienveillance. Il exprima au fond de lui cette déception qu'il nourrissait quant à mon incompétence à l'avoir étonné. Je n'étais pas devant lui, une brave au cœur souple, mais toujours étant cette petite acharnée qui pensait à tord que ses manœuvres fonctionnerait avant de les avoir établie. Sans suffisamment d'instinct, sans avoir cette approche naturelle du combat. Son dos tourné vers moi, marchant vers sa tente, avec les deux lames dans ses mains. L'aigreur naquit au creux de mes entrailles, tout en repoussant la neige de mon armure et oubliant ce sentiment de froid de l'eau gelé coulant dans mon uniforme. Il y avait cette douleur plus vive encore que le simple sentiment d'inconfort. La douleur d'avoir échoué à l'accomplissement de quelque chose, et de ne pas avoir été à la hauteur de quelqu'un. Tandis qu'il disparaissait sous sa toile de jute, je m'interrogeais sur ce qu'il venait de se passer, mais le fait que je venais sûrement de perdre le mérite de porter une lame qu'il avait jadis manié pour maints combats. Assises dans la neige, sous le regard des Légionnaires, certains me dévisagèrent sans trouver de véritable propos à annoncer, ou pour me réconforter, ou même en rire. Il n'y avait qu'un instant de gène, me prenant l'esprit dans la sensation d'échec qui m'envahissait. Le cœur soulevé d'un dégoût difficilement contrôlable, et de même, retrouvant la demeure de pierre au milieu du campement.


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Le tacticien du campement, un certain Yuldin venant de Martelfell, me faisait les rapports des dernières altercations entres la IXème Légion et les forces présents dans la environs. Depuis le ravage de Bruma, les villages aux alentours isolés dans les lieux enneigés furent cibles de plusieurs factions. Les brigands étaient en nombre, mais les regroupements plus sinistres et les pilleurs ayant désertés les armées des Grandes Alliances étaient aussi parmi les problèmes locaux. Des disputes avaient eut lieu sur certains légitimités de récupérer des ressources avec un officier de Daguefilante ayant pour volonté de renverser la domination du Pacte de Coeurébène sur une ferme plus dans le sud. De tels contraintes étaient nombreuses, et les tensions restaient palpables, alors que montaient le ton avec l'envoyé Bréton et le tacticien qui ne cessaient de mettre en avant leurs arguments. Cela parlait d’allégeance, de neutralité, de la Colovie, de légitimité. Tout ses propos résonnaient à mes oreilles comme d'innombrables informations qui me fatiguaient grandement alors que je savourais le goût de mon infusion en appréciant la chaleur le long de ma gorge me réchauffant un peu. Claquant des doigts pour supprimer le bruit, en attirant un instant l'attention, je pris l'assurance de ma voix de celle qui sait ce qu'elle dit, avant de convenir encore une fois que nos troupes n'étaient pas là pour livrer cette guerre, mais pour la protection des villageois. Après une courte conversation, je supprimais ces deux là de mes pensées en les congédiant, tout en glissant une main curieuse sur la lettre qui avait apparue sur mon bureau pendant la conversation.

Celle ci n'était qu'un rapport quotidien des éclaireurs, mais sa lecture me fit l'effet d'un frisson. Une mission d’envois de troupe, sans même mon autorisation si ce n'est le vague rapport de l'objectif annoncé. Me prenait-on déjà pour une incapable ou bien tous oubliaient que j'étais un officier supérieur de cette Légion ? La VIIème Cohorte n'avait que trop l'habitude de l'attente et des tâches simples comme les patrouilles et les escortes sans attaques. Mais le pire, qui me fit même suffisamment déjà pour que je cesse mon mouvement de poignet alors que je me préparais à me couper une généreuse part de saucisson, c'était en continuant de lire, tout en voyant que Execturian étaient mêlé à tout ça. Avait-il était suffisamment déçu pour craindre que je ne sois plus capable de le suivre dans une tâche ? Ce n'était pas la première fois que je le voyais partir sans moi. Mais l'âge n'était plus celui de l'enfant Colovienne ou même de cette Légionnaire émerveillée que je fus pendant le Règne d'Aquilarios. Estimant que cela était de trop, et après avoir été rendu irritable par l'acharnement de Yuldin à jouer le « noble gracieux » devant quelqu'un qui pouvait causer notre renvoie en Colovie avec un coup de pied dans les derrières, il me fallait quelque chose à dire. Et si cela pouvait me permettre de grogner sur ce Custos ayant en quelque sorte, trahi ma confiance.

Enfilant l'armure aux ornementations d'or, n'ayant pour l'instant que peu servie, surtout depuis l'attente en Clairciel qui n'avait été plus violent que par mes entraînement plutôt que part les affrontements. En Hauteroche, j'avais pris l'habitude de combattre régulièrement, mais avoir eu un mois de repos malgré la neige et le froid mordant d'Hiver me reposait un peu. Ici, je ne voulais plus que ce soit le cas, j'ai été un Officier de bureau en Wrothgar, et je pense que mon frère d'arme, Gro-Torkan, m'en voudrait si cela restait ainsi. Les échos qu'il aura de moi dans ce lieu perdu de Cyrodiil seront celle d'une combattante qui lève son épée vers l'ennemi avec fierté. Je ne dois pas me reposé sur mes acquits de la victoire lors du Siège de Vif-Espoir, aussi coûteuse fut-elle. Quittant la sécurité de la pierre de cette petite demeure qui avait été abandonnée depuis la Coalescence, je rajoutais la fourrure sur mes épaulières me défendant des bourrasques du vent glacé, bien que l'avais l'impression qu'une concubine Dunmer me frappait d'un fouet en cuir sur le visage. Je sais ce que vous pensez, et non, j'ai juste entendu les rumeurs sur ce qu'il se passe dans les bordels en Morrowind. Mais oubliez un peu cette image, et concentrons nous sur cette affaire, parce que l'action allait arriver plus vite que je ne le pensais. En écrivant ce mémoire, je me demande parfois si j'aurais eu l'audace d'y aller si je savais ce qui nous attendait, mais au fond, à quoi bon vouloir changer les choses ? Et puis, le courage n'est pas d'ignorer toutes craintes même en sachant ce qui nous attends. Mais d'avoir encore l'audace de partir vers de nouvelles missions en sachant parfaitement qu'elles peuvent toujours mal finir. Ainsi, sept légionnaires prirent les armes à mon côté, parmi les plus ennuyés et ceux qui ne faisaient pas sembler d'avoir trop de choses à faire. Et nous voilà en route vers l'emplacement indiqué par le rapport.


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Plus facile à dire qu'à faire. En le posant sur le parchemin, l'on peut résumé aisément un voyage, mais l'accomplir à été difficile et d'un ennui mortel. Une fois habitués au froid tourmenteur et l'impression d'être une viande séchée emballée dans sa fourrure et l'armure de plaque sur des tissus épais, tout en écoutant les toux et les éternuements des soldats suivant en se plaignant. Manque de discipline, me disais-je, mais par Akatosh j'avais aussi envie de le faire. Cette Cohorte avait définitivement besoin d'un coup de pied là où je pense, et si vous pensez que je parle un peu trop de frappe dans le fondement, c'est juste un vieux traumatisme d'une bataille récente. Les pierres étaient rendu de plus en plus étranges, jusqu'à ce que cela s'assemble à une sorte de véritable accès qui se dévoilait à nous. L'endroit semblait ancien, mais pas autant que les ruines Ayleïdes que j'avais rarement pu voir pendant mes années d'études à l'Université des Arcanes. Une pierre taillée, par des mains humaines, mais mon talent d'archéologue s'arrête à me dire que cela date du Second Empire. S'engouffrant rapidement à l'intérieur, nous étions au moins bien heureux de ne plus avoir à subir le vent agitant notre équipement, et il fut prit un instant pour nous réchauffé. Le contenu de la gourde était constitué de Flin, un whisky cyrodiilien particulièrement utile, puisque plutôt que vous rendre ahurit et ivre, il vous gorge de vigueur et de volonté d'en découdre. A l'image des hommes et des femmes de la Colovie, l'envie d'aller de l'avant envers quiconque se dresse devant leurs routes pavés de gloires et de faits d'armes. Faisant quelques pas derrière nous, un Légionnaire s'approchait.

J'inclinais la tête vers lui, en réclamant de savoir si il était de l'équipe de Ventrius menés à cet endroit perdu. Je m'interrogeais de plus en plus sur la nature de cet endroit, si ce n'est que les éclaireurs l'avaient constaté en poursuivant une biche, qui avait prit soin de partir loin d'ici en découvrant le lieu. En voyant un peu de lumière à l'intérieur, et compte tenue de la dernière attaque de caravane d'un groupe de villageois nordiques se dirigeant vers l'Ouest en ayant pour croyance de pouvoir acquérir quelques richesses pour survivre dans le campement de la Convention de Daguefilante le plus proche, il était presque logique de découvrir qu'un clan de bandit devait se cacher dans ce genre d'endroit. Envieuse de mon rapport, le Légionnaire arriva à portée de la lumière bleuté d'une journée couverte, mais tout dérapa. Le cri me fit sursauté, d'un de mes camarades suivant quand une pointe de glaive trouva place dans ses entrailles en s'enfonçant de plus en plus lui dans ses chairs. Glissant lentement au sol, et laissant voir le visage creux aux regard impur de celui qui nous faisait désormais face. Ses yeux, avaient prit une sorte de noirceur, comme une abîme à travers ses pupilles qui nous sondaient comme des proies. Chassant mes vieux démons internes, et la vue d'un de mes hommes s'écroulant contre la pierre, il ne me fallait pas succomber à la stupeur comme les autres. Montrer l'exemple, avec panache, ne suggérait pas l'affronter avec héroïsme, et je me contentais de levé un bras. La foudre naquit au point culminant de ma concentration, quand se vidait de mon cœur les émotions ayant brisé le cercle du rituel interne que se livre un mage pour garder le contrôle. La carcasse virevolta en arrière dans le grondement lourd de la magie, et glissant plus loin comme un pantin calciné aux fils brisés. La voie était libre.

Deux furent laissés en arrière, tandis que trois Légionnaires me suivaient en observant les environs avec une peur presque palpable. J'entendais régulièrement être cité une des quantiques de protection du Divin Stendarr, ou bien même un appel au Repos du défunt pour ceux qui ne reposaient visiblement pas en paix, demandant à Arkay de les refaire intégrés le cycle. Il n'avait pas été difficile de comprendre que cet endroit devait être une vieille crypte abandonnée pour un quelconque ancêtre ou une famille de la noblesse Impériale dont l'ancienne héritage fut abandonné avec l'Interrègne, voir avec les Potentats eux même. Il n'était pas question de faire un pas en arrière, et nous étions sur le point de découvrir peut-être quelque chose d'important. Levant nos torches en découvrant les cercueil anciens, et les fresques creusés, il ne fallut pas longtemps avant de trouver au sol les premiers cadavres sauvagement mutilés et des ossements éparpillés. Un crâne avec une flèche planté à l'intérieur, ce qui était étrange, c'est que tout cela semblait ressent.

Tirant la flèche d'un coup sec, l'un des Légionnaires constata qu'elle était clairement à la Légion Impériale. Avant de pouvoir lui rétorqué que c'était étrange, les lumières sur les torches autours de nous furent allumés. L'une après l'autre, en arrivant vers une sorte de grande porte de pierre au fond du couloir. Cela suffit à nous laisser pantois, mais les squelettes les mieux conservés qui se levaient lentement eux, furent suffisamment proche nous nous sortir de cette état proche de l'ébriété. Mais le bruit de coulissement de la pierre raclant donna une priorité à nos prochains mouvement, et je hurlais vers la porte se refermant avant de me rué vers celle ci. Aller de l'arrière n'aurait servi qu'à nous écraser dans je ne sais quels nombres de non-vivants, et aller de l'avant restait totalement inconnu. Mais rester ici, c'était périr, et ce fut comme si la crainte m'avait offert une paire d'aile.

Nous n'étions plus que deux. Le premier à être tombé avait reçu une flèche dans le dos, avant que deux cadavres de brigands en fourrures, dont les chairs étaient dévastés et légèrement gelés, s'acharnaient à le poignarder au sol en sifflant. Le second lui, glissa contre une liane en me bousculant en avant. Dans son cri, et son réflexe, il avait faillit m'attraper. Mais en essayant de lui récupérer son poignet pour le relevé, je constatais alors qu'il n'y avait plus le reste du corps avec celui ci. Reprenant la fuite, j'avais un bref retard, mais fut sauvée par l'Orque qui put retenir avec sa force grandiose l'accès. Gorash senti le poids contre l'armure un instant, mais je le bousculais de l'épaule en roulant sur le côté pour nous envoyé à l'intérieur de la salle qui se fermait, laissant les bruits vagues des os et des coups de ceux essayant d'ouvrir à nouveau l'accès, mais au moins, cela brisa le hurlement d'un de nos Légionnaires déjà condamnés par la situation et leurs blessures.


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Attrapant le poignet de mon dernier camarade, tout en adressant une litanie de protection d'Akatosh envers les deux sentinelles, qu'elles puissent s'enfuir avant que le pire n'arrive, puis me remit sur pieds en observant la dite salle. Quatre Légionnaire étaient debout à l'intérieur, les armures ravagés d'effets qui n'avaient rien de semblables à des armes conventionnelles. Ils se tournèrent vers nous, leurs visages dévastés par la nécromancie qui avait décidés de les maintenir en ce monde, sans réagir à notre approche que l'impression d'être observés, et nos mouvements suivit par leurs têtes dodelinantes comme si elles essayaient de ne pas chuter au sol. L'homme au fond portant une bure sombre, avec un crâne étrange peint sur la tunique. Il finissait d'ouvrir un coffret en s'étant visiblement acharné avec divers crochets et autres sorts. Glissant sa main sur l'Os qu'il détenait, il tourna la tête vers nous, en souriant. Mais je fus surprise et mon sang-froid bascula en voyant Ventrius étalé au sol, une main sur la blessure aux veines striés de noirs dont le sang glissait le long de son armure. Le ton las et suivant son mouvement de poignet dédaigneux, l'ordre envoyé de la méthode que je ne reste que peu désireuse de comprendre dans les arts des nécromants, et nous voilà chargés par les légionnaires. Le premier était décidé à m’occire, mais l'Orque avait décidé de se battre comme trois Légionnaires, en agitant le marteau de guerre qui frappait, et résonnait en échos contre le fer des armures des morts. Quant à moi, je me ruais en avant.

Le déplacement de l'air et l'épaisseur de mon armure surpris le sorcier qui observait l'Os en glissant une main dessus. Retournant la tête, il joua d'un mouvement, et une lueur bleuté éclatante apparue. Je dressais ma main de l'avant, pensant que la barrière allait me protéger, tout en voyant celle ci s'éteindre comme une eau disparaîtrait dans la terre en quelques lueurs vagues qui ne laissèrent plus que l'éclat aveuglant dans la paume du mage noir. Je peux concevoir que je ne suis pas la plus grande des mages de Tamriel, mais depuis les années, je n'en suis pas non plus une des novices qui sont déconcentrés par les bruits derrière moi et les traumatismes récents. Comme je le dis toujours – Surmonté tout dans l'instant, et subissez tout au retour, car autant pleurer quand personne ne vous observe, au chaud dans son lit, que d'être pleurer au frais dans une tombe. Gorash luttait encore dans mon dos pour retenir ses adversaires. Son cri qui me fait cligner des yeux en abattant son marteau, et le bruit caractéristique d'un crâne qui éclate en ayant subit une pression qu'il n'était pas censé vivre, m'indiquait qu'il s'en sortait pour l'instant. Mais je compris alors que l'éclat devant moi n'était pas censé m'abattre, mais dévorer cette magicka que j'aurais pu utiliser contre lui. Ce n'était pas en tant que Mage de guerre que je pouvais triompher, et me ruant en avant, il n'y avait plus qu'une seule solution, ma main récupérant la lame de mon mentor étalé au sol qui la tendait fébrilement. Et débuta ce combat acharné.

Du moins, il le fut, parce que je devais subir le vent froid renvoyé par les paumes du sorcier qui ne cessèrent de vouloir m’arrêtés. Sans une once de Magicka, je ne pouvais espérer renvoyer quelconque sort pour m'en protéger, mais au souvenir de Execturian, il y avait d'autres choses à faire. Et je me déplaçais à la façons enseignée, avec de grandes foulées tournoyantes pour limité l'arc et l'effet du froid qui m'auraient sûrement arrêtés depuis bien longtemps sans ça. Le dernier mouvement, accompagné du sabre, fut fluide et correct comme je l'avais appris dans ma jeunesse. Ce n'est pas parce que mon adversaire périssait que j'arrêtais son sort, mais ses mains tombaient au sol, tranchés au poignets. Dans un éclat de conscience, me souvenant de l'état du Custos, je fis l'erreur que je n'aurais du accomplir, au vu de l'importance de la personne pour des interrogatoires poussés : Ma lame trouva sa gorge. Il m'était impossible de ne pas achevé celui ci après avoir vu Ventrius dans cet état. Essayant de retenir le souffle de sa vie qui se dérobait à lui, en glissant lentement au sol, ma place fut aux côtés de celui qui haletait dans les derniers souffles de sa vie. Son sourire, désormais, n'était plus aussi froid et porteur d'un mystère. Il avait retrouver cet aspect bien heureux, malgré son regard se vidant lentement. Le bruit de la porte de pierre me fit bien vite réalisé l'urgence de la situation, alors que je regardais dans tout les sens quelque chose qui me donnerait envie de me dire que je n'allais pas mourir aussi dans d'atroce souffrance. Une échelle, là ! Par Julianos, ce maudit cultiste n'était certainement pas passé par ici, et je criais à Gorash qu'il était temps de partir.


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Le sabre à la ceinture, me hissait en première, quelque peu forcée par l'Orque en ayant à peine le temps de lancer un dernier regard à l'intérieur. Les ossements animés et les quelques cadavres, dont ceux des Légionnaires m'ayant accompagnés, erraient déjà dans la pièce, en entourant l'homme pâle dans une armure d'un noir ébène profond et effrayant. Il avançait, en tournant son regard reluisant d'un bleuté aussi froid que les flocons de neige nous attendant à l'intérieur. Mais je ne vis rien de plus, quand je sentais celui qui attendait derrière me brusquer un peu pour partir. A l'extérieur, refermant la trappe dans un coin complètement perdu plus loin de l'entrée. Nous nous acharnions à poser les grosses pierres sur la trappe refermer pour que personne n'en sorte, avant de rejoindre les sentinelles, et de partir au plus vite. Je vous passerais les détails de cet instant, puisque tout se résume à des tremblements de ma part, des échos de pensées n'allant que de « Au secours » à « Partons vite », et les diverses prières instinctives envers les Huit Divins. Les prochaines expéditions délégués aux troupes furent inutiles, l'endroit vidé de toutes présences, mais aussi des corps qu'il s'y trouvait. Il n'y avait plus que le coffre, dont les inscriptions gravé dessus me laissèrent perplexe. « Adel'Delroy », qu'est-ce que cela pouvait bien signifier ? Ce n'est qu'à l'écrit, et pour les jours suivant, je me concentrerais plus sur la signification de ce nom. Mais j'en sors de cette période de deuil, qui en temps de guerre, n'est jamais trop courte, mais toujours trop longue.

Mais il reste toujours trop de chose à faire, en ce vaste monde, pour se laisser aller aux pleurs et aux remords. Ainsi, se poursuit mon histoire. Il paraît que les stratèges prévoient mon retour en Forge-Gloire en Âtrefeu, il paraît qu'il y à de l'agitation dans le domaine de Fier-croyant. Espérons que ce ne soit rien de trop grave."
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