La IXème Légion Impériale
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Dra'Kalhen
Dra'Kalhen
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Date d'inscription : 04/11/2016

Les Khaj'Zara, culture et philosophie Empty Les Khaj'Zara, culture et philosophie

Mar 21 Nov - 15:45
Préface:


Les Khaj’Zara



Étymologie :
Zara signifie vent, en plus d’être le nom de leur ville, il s’agit également d’une référence à la seule “ressource” naturelle présente en leurs terres. Khaj, quand à lui, signifie sable, en référence à celui charrié par les vents dans le désert.



Origine :
Les origines du peuple de Khaj'Zara tel qu’il est connu aujourd’hui remonte à l’union des royaumes d’Anequina et de Pellitine. La férocité des tribus du désert alliées à la civilisation plus moderne du royaume des jungles.

Avant cette union, les habitants des terres de Khaj'Zara n’étaient rien d’autre que des pilleurs, compensant l’absence de terres fertiles et de ressource de leurs terres en allant se servir chez les voisins.

Aujourd’hui, le village est prospère et, à défaut d’être important sur la scène géopolitique d’Elsweyr, ils restent néanmoins très appréciés de leurs proches voisins.



Culture :
Principalement fondée sur leur philosophie, la culture de Khaj'Zara se veut universelle. Privilégiant les arts et toutes les formes de communication, elle rend ses habitants calmes et harmonieux. 

Le mercenariat dans la culture de Khaj'Zara :

Aux quatre coins de Tamriel, le mercenaire est considéré comme un gros-bras monnayable à des prix modique et sans morale. Pour le peuple de Khaj'Zara, devenir un mercenaire est l’une des plus haute distinction possible.

En effet, dû au manque de ressource naturel de leur habitat, c’est leur compétences martiale qu’ils ont choisit de vendre. La gestion du village est ainsi entre les mains de leur monastère et école; l’affaire est plutôt simple: le monastère forme des guerriers, qui iront vendre leurs talents à l'extérieur et enverront la majeure partie de leur salaire à cette école, qui à son tour entretiendra le village.

Ils ne se contentent cependant pas de former des guerriers monnayable ; ils forment en effet des combattants tellement imprégnés de leur philosophie de vie que l’on pourrait les prendre pour des moines; contrairement à d’autres mercenaires, ils ne s’encombrent pas des missions indignes d’eux ou jugées comme injuste : l’or gagné sans honneur ne vaut pas plus que le sable.


Habitat :
Chaque famille forme une cellule individuelle, pouvant communiquer aisément avec les autres. Il n’existe pas vraiment d’habitude quant à la manière de vivre ou de prendre les repas.



Architecture :
Très archaïque à première vue, l’architecture utilisée dans les terres de Khaj'Zara est discrète, se voulant en phase avec le paysage. Comme la région est sans celle harcelée par le vent et le sable, les maisons sont généralement creusées à-même la pierre des collines où ils se sont installées, se fondant presque dans le paysage.

Malgré l'aspect extérieur rustique de leurs habitations, les intérieurs sont bien fournis : le sol est de parquet ou de dalles, le verre des fenêtre est de qualité et souvent intégré dans un armature métallique.

Ces habitations ne sont jamais très grande, souvent constituées de deux ou trois pièces; elles donnent néanmoins l’impression d’être des versions miniatures de manoirs.



Arts :
Le peuple de Khaj'Zara aime particulièrement tout ce qui touche les yeux et les oreilles. Leur art pictural est essentiellement calligraphique. Leur musique, qu’elle soit calme ou rythmée, utilise de nombreuses percussions ainsi que des instruments à vent.



Loisirs :
Le jeu est très pratiqué, presque autant que le sport et la lecture.



Religion :
Leur religion n’est pas différente de celles du reste des Khajiit, leur philosophie y apporte cependant quelques nuances important (Voir Les principes du Karana). Pour eux, suivre à la lettre une religion asservit les gens et les empêche d’être eux-même. Il n’est nul principe supérieur et les intégristes sont des fous qu’il faut éviter.



Réputation :
Le peuple de Khaj'Zara n’est pratiquement pas considéré en dehors de leurs voisins les plus proches. A l’extérieur, l’on ne retrouve souvent que leurs moines qui sont considérés comme des mercenaires trop exigent et hors de prix pour le commun.




L'Épreuve des pierres

L'Épreuve des pierres n’est rien d’autre que le rite de passage  d’un élève du monastère pour devenir un guerrier, ou une épreuve pour qu’un guerrier gravisse les échelons au sein de son école.

L'élève doit gravir une colline sur laquelle se situe quatre pierres, à chacun des pierres se trouvera un guerrier du rang correspondant à la pierre que l’élève devra vaincre pour prouver sa valeur. Un guerrier du rang de la première pierre attendra donc participant à la première pierre, un guerrier du rang de la seconde l’attendra à la seconde pierre, il en va de même pour la troisième. C’est cependant le Grand Maître du monastère qui attend à la quatrième.


Dernière édition par Fenlren le Mar 21 Nov - 16:01, édité 4 fois
Dra'Kalhen
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Les Khaj'Zara, culture et philosophie Empty Re: Les Khaj'Zara, culture et philosophie

Mar 21 Nov - 15:55
La philosophie : Le Karana



Étymologie : Karana signifie Joie en Ta’agra; car cette voie est perçue comme un mode de vie apportant harmonie et bonheur.

Le Karana :

Le Karana ne possède aucune valeur intrinsèque liée à la compréhension du monde; il s’agit en réalité d’une résultante de la non-pensée, un état de conscience particulier qui leur permet de vivre en harmonie avec eux-même, et donc, selon leur croyance, avec l’univers. Ce faisant, le Karana permet d’aller au-delà de ses propres limites, apaisant le corps, l’âme et l’esprit, permettant d’ignorer la peur, l’avidité, la douleur et la colère.

La non-pensée n’est cependant pas à confondre avec l’ignorance, certains adeptes du Karana sont d’ailleur de brillants érudits. Le tout est d’avoir le contrôle nécessaire sur ce savoir pour ne pas qu’il interfère avec l’intuition.

Les pratiquants de cette philosophie tendent vers un idéal nommé Éveil, un état de conscience supérieur cru comme étant une symbiose totale entre l’être et son environnement. Mais pour pouvoir atteindre cet état, il ne faut surtout pas le vouloir; ceux qui confondent Karana et religion se livrent à des pratiques qui les éloigne de cet idéal.


La perception des choses selon le Karana :


1. Chacun dispose de sa sphère de perception pour appréhender l’environnement.

2. Rencontrer quelqu’un revient à se faire interpénétré les sphères de perception de chacun, la gêne intervient quand l’intersection est trop importante.

3. Chez les vrais amis, cette intersection disparaît, comme chez les amants.

4. L’amour revient à fusionner ces deux sphères en une seule plus étendue.

5. L’Eveillé fait fusion avec les gens, les animaux, les plantes et la montagne.

6. Celui qui se concentre sur lui même ne perçoit que son nombril.

Les Khaj'Zara, culture et philosophie Etat10



Les préceptes du Karana :


Chacun suit la voie qu’il désire, cependant le Karana obéit à dix préceptes :

I.    Ne pas tuer :
le Karana intègre les divers écosystèmes qui enregistrent la vie. Tuer des animaux ou cueillir des végétaux pour se nourrir est nécessaire. Chasser ou arracher des plantes pour le plaisir est inacceptable.

NB : Ce précepte s'étend chez les guerriers de Khaj'Zara : ils doivent en toute occasion trouver une alternative à la mort de leur opposant. Et si cela est impossible, ils ne ressentiront aucune satisfaction à le faire, ce sera même considéré comme un échec. De plus, ils ne prennent pas de plaisir à se battre et n’y ressentent que devoir et chagrin; ils peuvent cependant apprécier la beauté du mouvement comme celle de l'exécution parfaite d’une prise ou d’un coup.



II.   Ne pas voler :
Voler le bien d’autrui n’est pas acceptable, lorsque l’on ne fait qu’un avec l’autre, voler autres revient à se voler soi-même.

C’est une de leur différence avec la culture Khajiit en général : le vol n’est pas quelque chose à célébrer comme un tour de force.

Baan Dar, le dieu bandit, est vénéré pour sa ruse et sa sagesse. Il est ainsi vénéré comme le “vrai” Baan Dar, le sage qui porte les leçons, et non comme la vision populaire de ce dernier.

Rajhin est quant à lui utilisé comme le parfait exemple de ce qu’il ne faut pas devenir.



III.  Ne pas tromper :
Il est nécessaire de s’ouvrir à l’autre pour fusionner avec lui; la franchise est le premier pas du Karana



IV.   Ne pas mentir :
Le mensonge affaiblit celui qui le profère. La vérité triomphe de toute chose.

Voici un de leur autre désaccord avec la religion Khajiit : là où celle-ci prétend que le Khajiit est fait pour mentir et ne doit donc pas s’en priver. Les adeptes du Karana pensent autrement : aucun être ne naît parfait, leur affinité avec le mensonge est leur défaut de naissance, il doit donc être combattu par l’honnêteté.



V.    Ne pas céder à la colère :
La colère est un état qui ne trompe personne. Coupés du monde extérieur, nous perdons tout contrôle. Maîtriser ses excès d’humeur rend possible la communication et résout tous les problèmes relationnels.

La colère est perçue comme un synonyme de souffrance. Si se battre est considéré comme quelque chose d’aussi naturel que le vent, le faire par colère est vu comme un égarement de l’Enseignement Vrai.



VI.   Ne pas prendre de substances nocives :
Un esprit sain dans un corps sain.

Cela dit, comme pour tous les Khajiit, le sucrelune n’est pas considéré comme une substance nocive. Ils suivent ici scrupuleusement la religion Khajiit concernant celui ci.



VII.  Ne pas tenir de propos erronés :
Avouer ses lacunes est sage. Les combler avec du vide est stupide.



VIII. Ne pas se faire valoir en dénigrant les autres :
Mieux vaut être que paraître, savoir qu’avoir. Attirer l’attention sur soi en marchant sur les autres est un spectacle temporaire. Intéresser les gens par sa personnalité crée une relation durable.



IX.    Ne pas prendre l’argent pour une fin en soi :
L’argent n’est qu’un outil permettant d’accomplir certaines entreprises. Il ne donne réellement ni prestige ni pouvoir.

Ce précepte renforce la vision de l’or acquis sans honneur par les moines Karana, s’ils offrent à leur école de l’or sale, ils souillent tous les aspirants qui seront élevés avec ce dernier.








Quelques citations du Karana :


  • Ce n’est pas au maître de chercher un élève, mais à l’élève de trouver son maître.

  • La non-pensée n’est pas affaire de non-esprit.

  • Qui regarde son nombril ne voit pas la beauté des autres

  • Les plus grands des voyages commencent par un premier pas.

  • La renommée est plus longue que la vie

  • Les excès tuent plus sûrement que les épées

  • Le mieux est l’ennemi du bien.

  • La porte la mieux fermée est celle qu’on laisse ouverte.




Dernière édition par Fenlren le Mar 21 Nov - 16:10, édité 3 fois
Dra'Kalhen
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Les Khaj'Zara, culture et philosophie Empty Re: Les Khaj'Zara, culture et philosophie

Mar 21 Nov - 15:58
Légende du Karana : Le Maitre et le Rien :



"Un grand Maître parcourait le monde.

Alors qu'il marchait,
Un incendie lui barra le chemin.

Mais le Feu et le Maître ne font qu'un.

Tous les Animaux fuyaient, mais lui, poursuivit la route au milieu des flammes.

Un peu plus loin, il arriva dans une vallée de roche et de cailloux. Un gigantesque séisme fendit le sol en deux aux pieds du Maître.

Mais la Terre et le Maître ne font qu'un.

Et il passa son chemin à travers les éboulis.

Au bas de la vallée était un village de pêcheurs. Ses habitants couraient dans tous les sens à l'approche d'un raz-de-marée.

Mais l'Eau et le Maître ne font qu'un.

Et il continua par-delà les flots.

Arrivant dans le désert, il rencontra une caravane aux prises avec une tornade de sable.

Mais l'Air et le Maître ne font qu'un.

Et il dispersa les vents.

Au bout de sa course, il arriva enfin.

C'était un pays où il ne se passait rien. Les gens ne voyaient ni n'entendaient rien.

Le Maître, soudain vulnérable, prit ses jambes à son cou et retourna auprès des siens.

Car lui seul ressentait la force du rien"
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